lundi 15 avril 2013

Vingt-et-un

.1 Jean Marcel, Sidoine ou la dernière fête.

Le commentaire de ce roman de Jean Marcel a déjà été publié il y a plus de dix ans dans l'ancêtre du blog, le webzine En toutes lettres, devenu depuis inaccessible, le site qui l'hébergeait ayant été cédé à une société qui exige un fort paiement pour donner accès aux données.

J'ai déjà dit tout le bien que je pense du roman Hypatie, je ne saurais trop recommander celui-ci, même s'il est sans doute devenu très difficile à trouver, hormis en bibliothèque. Je le crois même disparu du catalogue de son éditeur.

Je republie l'article pour une autre raison : l'évolution de mon style.

J'étais encore au ministère fédéral de la Justice, à la rédaction des lois, où j'avais la réputation de faire très court, très sec : un des rédacteurs les plus concis; souvent, très souvent, et contrairement à ce qu'on croit souvent, mes textes étaient bien plus courts que ceux de mes corédacteurs anglophones; c'est qu'ils n'étaient pas traduits... et le génie de la langue française favorisant l'abstraction permet la concision. J'avais, comme dit Cyrano, mes élégances...

Peut-être en donnerai-je un jour quelques exemples.

Je constate que cette rigueur se manifestait également dans mes autres écrits... Je me suis depuis, vous qui me suivez depuis un moment l'aurez constaté, affranchi de ce corset, et laisse maintenant ma phrase respirer, d'où une nouvelle ampleur, une certaine sinuosité, qui s'accorde mieux avec le flux de ma pensée, laquelle est devenue une belle promeneuse...

Influence de Proust, certainement. Et de Rinaldi aussi.

Cela dit, j'ai toujours aimé les incises encadrées de tirets, et les points-virgules. J'aime à aimer les mal-aimés !



Aucun commentaire: