mardi 2 avril 2013

Dix-sept

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Combien de fois faut-il relire sa copie, fut-elle informatique ?

J'irai demain le front couvert de cendres, flagellant dans le vent d'avril, expier la honte de deux fautes, la première pire que la seconde, laissées dans l'article qui aura, honte redoublée, été le plus lu des apostilles :

Tout cela d'avoir, au salon de thé, regarder la neige qui tombe : pour moi, c'est du bonheur. Non dissemblable à celui procuré par la première gorgée de bière vantée naguère par quelqu'un de bien mois obscur que notre très rare Helvète.
Dix fois, cent fois ? Ça n'est jamais assez, et à force de lire et relire, voici qu'on ne lit plus rien que le sens et que les mots que l'on regarde, on ne les voit plus.

Phrases travaillées et sculptées, mais pourtant défigurées.

Le texte fut corrigé, mais à moi : quelle correction ?

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