lundi 12 novembre 2012

Lisant L'herbe des nuits

Je termine la lecture de L'herbe des nuits de Patrick Modiano.

Il y est question d'un carnet de notes noir. J'en utilise un depuis des années maintenant. Surtout depuis que j'emprunte à la bibliothèque l'essentiel des livres que je lis, ne pouvant plus les annoter directement, ou y adjoindre des becquets. Et, tout informatique que je puisse être, je n'aime guère interrompre ma lecture, même celle d'un e-book, pour consigner mes notes à l'ordinateur.

On y consigne tel détail dont on souhaite se souvenir, mais rarement le fait dont on croit pouvoir se souvenir directement, celui qu'on juge suffisamment important pour le confier directement à la mémoire et que, forcément, on oubliera. Avec le temps, mois ou années, les notes ne nous disent plus rien, pour peu qu'on puisse encore en déchiffrer le texte -- toujours au clavier, j'écris très mal à la main. Ces carnets, ce n'est pas tant notre mémoire qu'ils alimentent, mais notre imagination.

Les carnets : nos rêves de papier.

Aucun commentaire: