vendredi 28 septembre 2012

Après la procrastination, l'effroi

Une recherche en ligne sur un roman de la rentrée que je songe à lire offre des centaines de commentaires émanant qui de sites officiels, qui de simples anonymes; tant d'avis, tant de copie-colle.

Et ce blog ?

« Qui êtes-vous pour... ? » a naguère fulminé à mon encontre telle demoiselle du micro, laquelle persiste à se faire voir et entendre sur les tréteaux culturels, certaine d'incarner le bon goût de tout un chacun, donc le sien.

Fulmination qui revient me hanter au moment où j'aurais l'audace de commenter ma lecture de La Chartreuse de Parme, l'un des grands romans du XIXe. Tout, et même plus, a été dit, l'affaire est entendue; tout a été interprété, l'histoire a parlé, et surtout les spécialistes. Ne reste plus au lecteur qu'à se rallier; a-t-on même seulement besoin de le lire, ce roman ?

Va pour mon grain de sable, il n'enrayera pas l'engrenage.

Audace, mais effroi, tout de même.

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