Il réfléchit, dans ce texte du 20 juin 1984, à propos d'une émission française sur la lecture -- et non pas sur les livres -- intitulée Lire c'est vivre, sur les politiques culturelles :
« Cette émission [...] vaut bien plus que toutes les campagnes de promotion de la lecture, tous les festivals du livre, tous les salons de Montréal, de Québec et de Hull, financés par les pouvoirs publics. Quand nous aurons compris que ce n'est pas seulement en faisant la monnaie qu'on vend la littérature, mais en l'aimant pour ce qu'elle est -- pour sa gratuité, une gratuité qui peut devenir aussi nécessaire que l'air qu'on respire --, nous aurons peut-être commencé d'apprivoiser ce spectre qui terrorise ceux dont la mission est de gérer ce qu'on appelle nos productions culturelles. »
Radio Canada n'existe plus, en tant que chaîne culturelle s'entend, devenue une machine à promotion publique de produits culturels. Et les salons, toujours les salons...
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