Une recherche en
ligne sur un roman de la rentrée que je songe à lire offre des centaines de
commentaires émanant qui de sites officiels, qui de simples anonymes;
tant d'avis, tant de copie-colle.
Et ce blog ?
«
Qui êtes-vous pour... ? » a naguère fulminé à mon encontre telle
demoiselle du micro, laquelle persiste à se faire voir et entendre sur
les tréteaux culturels, certaine d'incarner le bon goût de tout un
chacun, donc le sien.
Fulmination qui revient me hanter au moment où j'aurais l'audace de commenter ma lecture de La Chartreuse de Parme, l'un des grands romans du XIXe. Tout, et même plus, a été
dit, l'affaire est entendue; tout a été
interprété, l'histoire a parlé, et surtout les spécialistes. Ne reste
plus au lecteur qu'à se rallier; a-t-on même seulement besoin de le
lire, ce roman ?
Va pour mon grain de sable, il n'enrayera pas l'engrenage.
Audace, mais effroi, tout de même.
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