Une recherche en
ligne sur un roman de la rentrée que je songe à lire offre des centaines de
commentaires émanant qui de sites officiels, qui de simples anonymes;
tant d'avis, tant de copie-colle.
Et ce blog ?
«
Qui êtes-vous pour... ? » a naguère fulminé à mon encontre telle
demoiselle du micro, laquelle persiste à se faire voir et entendre sur
les tréteaux culturels, certaine d'incarner le bon goût de tout un
chacun, donc le sien.
Fulmination qui revient me hanter au moment où j'aurais l'audace de commenter ma lecture de La Chartreuse de Parme, l'un des grands romans du XIXe. Tout, et même plus, a été
dit, l'affaire est entendue; tout a été
interprété, l'histoire a parlé, et surtout les spécialistes. Ne reste
plus au lecteur qu'à se rallier; a-t-on même seulement besoin de le
lire, ce roman ?
Va pour mon grain de sable, il n'enrayera pas l'engrenage.
Audace, mais effroi, tout de même.
Commentaires, pensées, citation, que sais-je encore ? En marge de mes lectures, d'événements, de mes jours et de mes nuits.
vendredi 28 septembre 2012
lundi 24 septembre 2012
24 septembre 2012
Voyage en Stendhalie
Bigre !Quelle surprise de recevoir, par courriel, avis de l'inscription, à ma page Twitter, sur laquelle je dépose un lien conduisant à mes articles, de Thierry Laget. C'est qu'il aura lu ma récente production, et peut-être même ceux que j'ai consacrés à ses autres livres.
Je me suis aussitôt abonné à la sienne...
Aucune chance que Mlle B***, la Très Grande Vertu du Québec, en fasse jamais autant, et vice-versa.
@ThierryLaget
vendredi 7 septembre 2012
A. D. 2012 - numéro UN
.1 Entrée en matière
« Passé un certain âge, on ne sait plus qui est mort, qui est vivant. »Souvent, le deuil ne suffit pas, qui devient comme sans emploi. Mieux vaut recourir à une espèce de révisionnisme affectif, comme Trotski disparu des photographies officielles, et se persuader à soi-même de l'inexistence, l'oubli constituant une sanction trop douce, de tel petit monsieur qui, l'an dernier, constituait encore le pivot de ses jours et de ses nuits. L'effacement est au sentiment ce que la frappe est à la guerre : chirurgical.
François Bott, Avez-vous l'adresse du paradis ?
On se sent bien mieux veuf, métaphoriquement parlant, que, horrible mot, divorcé.
On n'avait pas, en ce mois de septembre, le cœur à rire. Mais tout à un commencement, même dans la douleur.
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